Collection Histoire Courte. Noël Sous Les Cocotiers, Premier De LAn À Paris (1/1)
- Corine soit prête à lheure, à minuit le curé nous attend avec tous nos amis pour la messe.
- Maman, jai 19 ans, lan passé je vous ai fait plaisir en venant avec vous.
Cette année je mémancipe des copines mont invité à passer Noël sur la plage devant un immense feu, nous serons entre jeune.
- Le curé va être déçu que tu sois absente, sil me demande je lui dirais que tu étais indisposé.
- Et tu feras un péché pour cacher ce que vous appelez un pécher.
- Corine, je tinterdis de penser que je peux mentir.
Maman est gentille avec ses bondieuseries.
Elle dit toujours la vérité.
Sauf la fois où mon père étant parti pour la métropole signer un contrat avec une société lui offrant des objets pour les gogos de touriste.
Ils ont une boutique dans le centre de Fort de France où ils vendent des souvenirs pour les touristes faisant le voyage inverse de la métropole.
Elle a reçu un copain denfance venu en voyage de noces en Martinique.
Il savait que sa copine de jeunesse bien quelle soit plus vieille sétait mariée et installée sur cette île.
Javais huit ans et jétais dans ma chambre à faire mes devoirs.
Jai eu envie de faire pipi, les toilettes étant dans le couloir, je my suis rendue comme une petite souris sans faire beaucoup de bruit.
Du bruit il y en avait dans le salon.
Je me suis approchée comme lingénue que lon peut être à cet âge-là.
Maman était à quatre pattes sur le canapé, son peignoir étant tombé à ses pieds.
Un homme inconnu était derrière elle, un blanc, cest important à Fort de France.
Des sexes surtout mâles, cétait le premier, comment maman pouvait-elle laisser dans son ventre ce grand truc.
Les mots quelle prononçait étaient incohérents pour une petite fille.
- Baise-moi Hubert, je regrette davoir suivi Serge ici.
Encore, que ta queue est bonne et toi tu sais ten servir.
Il faut que je fasse moins de bruit Corine est dans sa chambre.
Si nos parents nous voyaient, ils aimeraient nous voir réunis par nos sexes.
Je suis retournée dans ma chambre en courant me jetant sur mon lit et me bouchant les oreilles car à quelques mètres, maman gueulait le plaisir quelle prenait.
Quand je suis sortie de ma chambre, tout était calme, javais faim.
Cétait le jour de la fermeture de la boutique.
Elle était dans le salon recouvert de son peignoir.
Elle lisait un livre quelle achetait à la librairie voisine de notre boutique.
Un moment jai eu limpression davoir rêvé que maman était avec un homme avec un immense machin au bas de son ventre.
Papa est revenu trois jours plus tard, jétais dans la boutique, jaime jouer à la vendeuse.
Une petite fille, pour les touristes il était difficile de lui dire non et certains jours où lécole jouait relâche, je les passais en bas.
Jétais dans larrière-boutique à jouer avec ma poupée.
Je me souviens des mots quelle avait prononcés elle qui disait toujours la vérité, rien que la vérité.
Levez la main droite et dite je le jure.
Ces derniers mots cest dans lélan mais je dois dire que question mensonge elle était forte.
- Tu sais qui est passé il y a deux jours, je venais douvrir et il est entré, Serge.
Jai hésité si je devais te le dire, tu pourrais croire que jai replongé.
Je tai avoué avoir eu des rapports avec le garçon que ma maman gardait depuis mon enfance.
Cétait un orphelin.
Il était plus jeune que moi tu le sais et il ma dépucelé.
Cest ma foi que jaurais renié si je tavais tu cet état de faite.
- Quétait-il venu faire en Martinique ?
Te voir ?
- Non, en voyage de noces avec sa femme quil ma présenté.
Sa femme elle avait cinquante centimètres et sétait dans notre salon quil lui a mise.
Dans un premier temps cest à lécole dans des cours de sciences et déducations sexuelles que mon cerveau a su que maman avait trompé papa avec celui qui lavait dépucelé.
Cest plus tard que jai compris quil lui était difficile davoir eu labsolution du curé.
Je vois mal maman avouer à cet homme très glacial devant le péché lui dire.
« Va ma fille, deux avés et trois paters et Dieu te pardonne ton abandon.
Reprend le droit chemin. »
Surtout quand je me souviens du libraire qui traînait souvent vers notre boutique.
À bien y réfléchir, cétait souvent quand papa était absent.
Mais avec lui, sil y a quelque chose entre eux, ils sont assez discrets.
Aucun témoignage visuel pour moi donc pas de supputation supplémentaire.
Maman sait mentir surtout à papa mais cest leur affaire.
Il est vingt heures quand Ana-Malia ma jeune copine martiniquaise passe me prendre avec sa voiture.
Direction la plage et ses cocotiers.
À la télé, jai vu des images des noëls métropolitains sous la neige.
Jai fait ma crèche malgré le recule pris avec les curés.
Je la construis tous les ans avec des matériaux de notre île.
Cest sur cette cocoteraie et dans une bananeraie que je vais chercher des palmes pour la construire et cest sous le soleil que nous trinquons avec du rhum local.
- Je te présente Noël mon cousin.
Cest son anniversaire sa maman la mis au monde il y a vingt-deux ans ce jour de fête.
Ce grand garçon m'impressionne bien que nous ayons vingt centimètres décarts.
La chaleur dans la nuit tombante étant encore haute, chacun et chacune arrivant ont laissé leurs vêtements dans les voitures et nous sommes tous en maillot de bain pour fêter larrivée du sauveur comme le dit le curé.
Je suis à son côté, Ana-Malia ayant retrouvé sa copine dont elle est amoureuse et avec laquelle elle a déjà eu des rapports lesbiens.
Ivanie, elle aussi copine de notre jeunesse.
Si je lavais voulu jaurais été sa petite amie, mais jai senti que les femmes et moi cétait loin dêtre mon truc.
Est-ce la verge vue dans ma jeunesse qui me faisait envie.
Noël travail dans une bananeraie.
Il a fait un BTS et est chargé des pesticides dans son exploitation.
Ils sont en train de se qualifier bio.
- Bois un coup Corine, tu es une femme maintenant, émancipe-toi de tes parents comme ma cousine la fait en assumant sa préférence pour les femmes.
Cest mon anniversaire, arrosons mes vingt-deux ans.
Noël me prend la main et nous faisons quelques pas vers les cocotiers.
Il mappuie contre un arbre et nos bouches se trouvent.
Comment sa verge arrive dans ma main, je suis saoule ou du moins, un peu et cest naturellement quil me dépucelle sans que je fasse le moindre geste pour le repousser ?
- Joyeux Noël.
- Joyeux Noël.
Il vient de rentrer en moi quand ces cris venus de la plage nous arrivent.
Dans mon brouillard, je me rends compte que Noël ma pénétré aux douze coups de minuit fêtant par le même son anniversaire.
Son sperme coulant sur mes cuisses quand nous rejoignons la bande, cest très étonné que rien de ce que je redoutais au fond de mon lit ne me soit arrivé.
Comme les autres je saute au-dessus des braises.
Au bout de la nuit, nous récupérons nos vêtements.
Jembrasse Noël sans beaucoup dentrain même si je suis contente dêtre devenue une femme à part entière.
Le midi je me garde bien de parler de ma nuit à maman plus pour lalcool que jai bu que lacte sexuel facilement cachable.
Je vois mal maman memmener au médecin pour un contrôle de mon hymen.
Chez nous aussi nous levons notre verre pour fêter Noël.
Du coca, ça fait digérer et les bulles sont là pour me remettre la tête à lendroit.
Médecin, un, deux et un peu plus, jen vois un avant davouer à mes parents que je suis enceinte.
Maman va à la messe à Noël et tous les dimanches, cest dur davaler pour elle que je me sois fait engrosser pendant la sainte nuit.
- Oui.
- Oui.
Cest en blanc et à léglise contre toute logique que nos parents nous maris en urgence.
Cest le soir de ma nuit de noce, que je comprends pourquoi la douleur a été faible et pourquoi le gynéco avait tiqué lorsquil mavait ausculté lors de la visite montrant que Noël mavait engrossé.
La vision de la verge de Serge amant de maman faisant cinquante centimètres sans que je laie mesuré, comparez aux quelques centimètres de celle de mon époux, jai le sentiment quil me manque quelle chose.
Noël inconscient de son handicape contrairement à ce que lon dit des noirs, me fait lamour sans que mon corps sembrase.
Mareva vient au monde alors que nous attendions un garçon.
Elle a un petit clitoris en fonction de sa taille non loin de celle que devait avoir mon mari, à sa propre naissance.
Cest une jolie petite métisse née pour tout le monde dans le plaisir de lamour.
Nous avons repris lhabitude daller à la messe de minuit avant de lever nos verres chez mes parents.
Voilà pour aujourdhui la femme légèrement frustrée que je deviens.
Dans quelques heures, cest pour le premier de l'An que mon mari moffre un voyage à Paris comme voyage de noces.
Nous voulions y aller pour fêter lanniversaire de Noël, mais les mouvements des Martiniquais rentrants au pays nous en ont empêché.
Des places étant libres pour la nouvelle année nous ferons le voyage pour une semaine.
Je vous rapporterais notre séjour, bien quavec le sexe que mon mari moffre, cest avec mes yeux que je vais vivre ce voyage.
Joyeux Noël à tous communauté HDS
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